Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/78

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— Nativa, dit-elle, les larmes aux yeux, pourquoi insulter ainsi à ma douleur !… Quel plaisir trouves-tu à me torturer !… Tu n’ignores pas que je préférerais mille fois la mort au déshonneur !… que si je te propose de nous sauver dans les forêts, C’est parce que je suis assurée que Laurent ne saurait nous y atteindre ! Laurent est trop préoccupé par son nouveau commandement, trop heureux du poste qui lui a été confié, pour me poursuivre… Rien ne lui ferait en ce moment quitter Carthagène… Enfin, puisque tu préfères le séjour de cette hideuse prison à la vie libre et heureuse des bois, je dois me soumet-