Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/98

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ta force et de ta bravoure. Je te le répète, j’ai eu tort !… Aujourd’hui que les événements paraissent devoir se précipiter, j’ai hâte de réparer ma faute, mon oubli, d’assurer ton indépendance future. On ne sait ce qui peut arriver…

— Ne parle pas ainsi, Montbars ! Le découragement n’est pas permis à ton énergique nature.

— Je ne suis pas découragé, enfant, je suis clairvoyant, voilà tout. Laurent finira par succomber, je le sais ; seulement, j’ignore de quel prix il me faudra payer mon triomphe !