Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/115

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saluant légèrement le chevalier, et lui montrant ses vêtements ruisselants d’eau :

— J’ai pensé, monsieur, lui dit-il, que mon piteux état me servirait d’introduction auprès de vous, et me voilà.

Cette brusque façon de se présenter surprit assez le chevalier ; toutefois il ne laissa rien paraître de son étonnement, il se contenta de répondre avec une froide politesse :

— Vous n’avez nullement besoin d’introducteur, monsieur ; je regarde