Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/122

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en tombant pour ainsi dire en arrêt devant un fusil accroché par deux clous à la muraille, voilà une arme bizarre et comme je n’en ai jamais vu ! À quoi diable ça peut-il servir ? À tirer les canards sans doute. Vous permettez, n’est-ce pas ? ajouta-t-il en s’emparant, sans terminer sa phrase, du fusil, qu’il se mit à considérer attentivement et en connaisseur.

— Cette arme a été fabriquée par Gélin de Nantes, répondit complaisamment de Morvan, qui avait pris son parti sur les façons de l’inconnu ; elle est d’une très grande portée et ne s’emploie pas en Europe.