Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/146

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vait à tromper les marins en mer, se promenait en boitant, accompagnée d’une foule hideuse de femmes, les cheveux épars, les vêtements en désordre, et qu’une âpre cupidité rendait insensibles aux atteintes de la tempête.

Des hommes armés de coutelas et de longues gaffes au fer meurtrier, erraient, semblables à de noirs fantômes, le long des rochers.

Çà et là, on apercevait un Penmarkais agenouillé sur la plage et priant Dieu de lui envoyer de nombreuses victimes : on eût dit une population