Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/150

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— Monsieur le chevalier de Morvan, dit une voix sortant de la foule, vous devriez, vous qui êtes de la noblesse, tenir compte davantage des droits du petit peuple, sans cela, on ne respectera pas vos privilèges ! Le bien de Dieu est notre propriété, n’y touchez pas !

— Monsieur le chevalier, murmura Alain à l’oreille de son maître, c’est Legallec. Tenez-vous sur vos gardes, ce gars-là foisonne de traîtrises.

De Morvan allait répondre, mais trois nouveaux coups de canon qui se succédèrent avec rapidité, appel désespéré