Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/173

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riant d’un gros rire, il parait que je possède, sans m’en douter, des dispositions pour la navigation. Cette découverte me donne de l’amour-propre et m’enhardit à vous adresser une question, monsieur le chevalier. Quel a donc été, je vous prie, votre projet en vous embarquant ?

— Mais d’aller au secours, — vous le savez tout aussi bien que moi, — des malheureux qui implorent notre pitié et comptent sur notre courage.

— Certes, je sais cela : aussi n’est-ce point ce que je vous demande. Je vou-