Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/176

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Le gentilhomme donna une violente impulsion au gouvernail ; Mathurin et Alain se remirent à nager avec ardeur, et cinq minutes ne s’étaient pas écoulées, qu’ils se trouvaient en présence d’un gros trois-mâts.

— Malédiction ! s’écria de Morvan, ce navire est perdu sans ressource ! il est enclavé sur la roche de la Tête-du-Diable !

Le trois-mâts naufragé présentait un bien terrible spectacle.

Incliné sur sa hanche de tribord et