Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/228

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Pendant la première demi-heure qui suivit cette retraite ou cette fuite, pas une parole ne fut prononcée : chacun semblait absorbé dans ses pensées.

Plusieurs fois les yeux de de Morvan se portèrent sur la jeune fille ; chaque fois son regard rencontra celui de Nativa attaché sur lui avec une expression sérieuse et réfléchie qui lui fit baisser la tête.

Le jeune gentilhomme breton, si intrépide en face du danger, se sentit timide, confus et tremblant devant la belle espagnole ; il se croyait ridi-