Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/257

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— Il est impossible, murmura-t-il ; que je laisse ainsi mon maître tout seul. Qu’est-ce qu’il penserait en revenant à lui — puisque le médecin prétend qu’il va revenir aujourd’hui à lui — s’il ne me trouvait pas à ses côtés !… Que je l’ai vilainement abandonné, et il serait capable de me retenir quinze jours sur mes gages !… Ah ! ma bonne sainte Anne, là, foi d’Alain, vous pouvez compter sur notre marché, comme si c’était chose faite. Guérissez donc de suite M. le chevalier ; et puis, après tout, en supposant que je sois capable de vous manquer de parole, à quoi ça vous exposerait-il d’avoir remis M. le chevalier sur ses jambes ? à