Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/310

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sance ! dites-vous, mademoiselle, répéta le chevalier de Morvan avec un étonnement qu’il ne chercha pas à dissimuler. Je ne comprends pas, expliquez-vous, je vous prie.

— Je ne puis vous révéler un secret qui n’est pas à moi, qui ne m’appartient pas. Vous avez bien voulu, Monsieur de Morvan, me promettre une obéissance absolue à mes volontés, vous m’obligerez beaucoup en n’insistant pas sur ce sujet. Et puis, qui sait, ajouta Nativa pensive, si ce projet, le rêve de mes nuits et la pensée de mes jours, recevra même jamais un commencement d’exécution ? Nous autres femmes, ne prenons-nous pas