Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/46

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réputation de ses habitants, que par de rares voyageurs.

D’un caractère farouche et sanguinaire, âpres au gain, inaccessibles à la pitié, toujours disposés à commettre un assassinat et à exécuter un vol, les Penmarkais, — bien différents en cela des autres Bretons, — n’accordaient l’hospitalité à l’étranger, que sa mauvaise étoile conduisait parmi eux, qu’avec une arrière-pensée de meurtre et de trahison.

Les moyens d’existence que possédaient au dix-septième siècle ces misé-