Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/17

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— Vous tenez donc à me faire vider le calice de la honte jusqu’à la lie, mademoiselle, dit douloureusement de Morvan… Ne craignez rien ; pour obéir à vos ordres, je ne reculerai devant aucune humiliation ! Je demanderai à l’armateur Cointo qu’il m’avance une année de ma pension, et je suis persuadé qu’il ne se refusera pas à ma prière.

De Morvan s’attendait à ce que la jeune fille le remercierait par quelques bonnes paroles de sa soumission, mais il fut déçu dans son espoir.

Nativa, entièrement préoccupée de