Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

votre maison. Si encore vous ne m’aviez pas tué Legallec, j’aurais pu vous venger dessus, mais à présent qu’il est trépassé, que voulez-vous que je fasse ?

— Tu as raison, Alain, répondit de Morvan avec tristesse. J’ai voulu secourir mes semblables et j’ai été puni de mes bonnes attentions par la perte du peu que je possédais. Je n’ai plus rien.

— Sauf le respect que je vous dois, mon maître, vous avez eu tout de même grandement tort de vouloir priver les gars du bien de Dieu, et vous n’avez pas