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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/90

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per de l’avenir et ne pas gaspiller, comme je l’ai fait, mes plus belles années dans une stérile solitude. Oh ! mais je veux à présent, à force de persévérance et d’audace, regagner le temps perdu. Je sens toutes les ambitions et tous les désirs qui dormaient en mon cœur se réveiller avec une violence irrésistible et de bon augure ! Oui, oui, je réussirai !

Après avoir jeté ce baume d’espérance sur la plaie saignante de son orgueil si cruellement froissé, de Morvan reporta ses pensées sur Nativa ; il relut dix fois de suite, en le commentant au point de