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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/11

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de morvan.

Que l’on juge donc de la stupéfaction prodigieuse ? de l’indignation inouïe qu’il éprouva, en apercevant l’église remplie d’un essaim de femmes plus extraordinairement encore décolletées qu’elles n’étaient luxueusement vêtues : ce qui n’est pas peu dire !

Ces femmes, entourées par une foule de jeunes courtisans, riaient, causaient et ne semblaient pas plus se préoccuper de la sainteté de l’endroit où elles se trouvaient, que de l’imposant et sublime mystère qui s’accomplissait devant elles !