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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/304

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Ces paroles, dites avec âme, causèrent à de Morvan une joie aussi profonde, que naguère son désespoir avait été affreux.

— Chevalier, continua Nativa, votre réponse a fait cesser mes hésitations ; je veux vous initier à mes projets, n’avoir plus rien de caché pour vous. Toutefois, comme le secret que je vais vous apprendre ne m’appartient pas, j’exige que vous vous engagiez, par un serment solennel, à ne jamais le trahir.

— Ma parole de gentilhomme est le serment le plus solennel que je con-