Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/317

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tre puissance. Il m’est permis de douter que le comte de Monterey obtienne du roi de France l’appui et le secours qu’il en attend.

— Oh ! quant à la bonne-volonté de Louis XIV, répondit Nativa en souriant, mon père en est assuré. Le comte de Monterey possède en ses mains un moyen certain, je ne dirai pas d’éveiller sa sympathie, mais bien de peser sur sa volonté. Non ce qui nous manque, ce n’est ni de l’argent, ni du courage, ni des alliés ; c’est de connaître, je vous le répète le lien mystérieux qui unit entre eux les boucaniers et leur donne cette force in-