Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome IV, 1853.djvu/272

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À la sauvage énergie avec laquelle le boucanier prononça ces mots, de Morvan sentit comme un frisson lui passer le long du corps ; il lui sembla qu’il venait d’entendre le rugissement d’un tigre.

— L’aveu de la tolérance inouïe par laquelle vous répondez à mes provocations, baron, lui dit-il, aveu qu’il m’est impossible de comprendre, et dont j’aurai à vous demander compte tout à l’heure, doit me rendre très circonspect dans mes paroles. Toutefois, je ne puis me dispenser d’exiger de vous une explication franche et complète. Quel intérêt