Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome IV, 1853.djvu/289

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nesse se passer dans l’abandon, presque dans la misère ? Je ne vous cacherai pas non plus qu’en agissant ainsi j’ai encore obéi à un calcul.

J’ai craint que la richesse, le luxe, l’abus des jouissances ne vous fissent perdre votre virilité morale et physique, ne vous rendissent un être efféminé, incapable de prendre et de suivre une grande et forte résolution.

Je me suis contenté, pour vous mettre au dessus des atteintes d’une pauvreté qui, elle aussi, eût pu vous flétrir, de vous donner le strict nécessaire.