Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome V, 1853.djvu/285

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

leur patrie tous les jeunes gens avides d’émotins et de richesses !

— Mais si cette île est si redoutable à l’Espagne, reprit de Morvan, comment se fait-il que cette nation ne l’ait point encore soumise à ses armes ?

— L’Espagne a tenté bien souvent cette entreprise, et plusieurs fois elle a réussi, répondit le boucanier ; il n’y a pas dans ces seize lieues carrées un seul pouce de terre qui n’ait été arrosé de sang humain ! Grâce à Dieu, nous sommes restés vainqueurs et nos ennemis gardent encore le souvenir de la