Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome V, 1853.djvu/72

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tion la plus banale et la moins embarrassante, il est certain que le jeune homme eût été incapable d’y répondre ; il ne savait ni où il était, ni ce qu’il faisait ; il regardait sans voir, et écoutait sans entendre ; une seule pensée absorbait toutes ses facultés ; la pensée qu’il était aimé. En dehors de Nativa, rien n’existait pour lui dans la nature.

Ce fut Legoff qui le retira de cette espèce d’extase.

— Eh bien ! mon cher Louis, lui dit le boucanier, qui n’avait cessé tout le temps