Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/141

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innocence et une pureté complètes. Vois comme elle me regarde d’un air étonné ; elle ne me comprend même pas !… Cependant, ce n’est certes pas l’intelligence qui lui manque, loin de là ; son esprit est, dans sa simplicité, d’une finesse extrême ; seulement son cœur n’a pas encore parlé : voilà tout !

— Montbars, tu causes toujours de choses ennuyeuses, dit Jeanne en accompagnant ces mots d’une moue charmante. Laisse-moi entretenir tout à mon aise avec ton neveu, et ne t’occupe pas de nous. J’ai beaucoup de choses à lui apprendre. Montbars m’assure que