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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/187

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Jeanne s’empara alors du fusil de son père, détacha sa calebasse pleine de poudre le sac de cuir qui lui servait à porter ses balles, et remit ces divers objets à de Morvan.

— Puisque tu laisses mon matelot, prends au moins une partie de la meute avec toi, Jeanne, lui dit le boucanier.

Le gentilhomme breton ne pouvait revenir de sa surprise : cette complaisance, mieux encore, cette indifférence que montrait Barbe-Grise à l’endroit des convenances, bouleversait toutes ses idées européennes.