Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/26

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— Je vous remercie sincèrement, Montbars, de la confiance que vous venez de me montrer, répondit le jeune homme d’une voix grave, je n’ai nullement besoin de me recueillir ; ma détermination est déjà prise ; elle est irrévocable. Le plus saint amour que Dieu ait mis dans le cœur de l’homme après l’affection qu’il doit à son père, c’est l’amour de la libertéd !

Mon père est mort ; la liberté seule me reste : je refuse le pacte que vous me proposez !… À votre tour, Montbars, continua de Morvan en voyant le chef des boucaniers se disposer à parler, à votre