Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/57

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— Eh bien, l’ami, reprit presque aussitôt le beau Laurent, en employant cette fois le tutoiement, faut-il, pour aider à ton intelligence que je te jette de l’autre côté de la rue ?

— L’examen auquel le neveu de Montbars achevait de se livrer avait changé du tout au tout ses dispositions premières : comprenant que la rare impertinence de son adversaire provenait, non pas d’un esprit dérangé ou malade, mais bien d’un orgueil immense, le sang lui était monté au visage et la colère au cœur.