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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/163

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Laurent et son compagnon continuèrent d’avancer d’un pas lent et égal ; mais à peine furent-ils à portée de la sentinelle que le capitaine s’élança sur elle d’un bond de tigre ; une lueur rapide et fugitive comme un éclair, brilla dans les ténèbres : l’infortuné, soldat frappé d’un coup de poignard au cœur, tomba raide mort, sans pousser un cri.

La chute de son corps, amortie par le sable, ne produisit aucun bruit.

Laurent poursuivit son chemin.