Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/187

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Ne sais-tu pas combien mon amour est grand, pur, noble et sincère ? Ne m’interromps point ; laisse ; je t’en prie, déborder mon cœur ! Je vis depuis si longtemps repliée sur moi-même. Laurent je ne veux te cacher aucune de mes pensées !… Il faut que tu saches tout ! que tu me connaisses telle que je suis !

Nativa se tut un instant, puis bientôt elle reprit avec une exaltation croissante :

— Mon bien aimé Laurent, si tu possèdes mon affection entière ce n’est pas