Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/194

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dre à votre prière ! » Voilà, Laurent, quelle a été, j’en suis persuadée, ta pensée ! Elle est digne de la fierté ; je l’approuve. Ma position à moi m’ordonne l’humilité : je dois et je saurai me faire pardonner mon opulence !…

Mon bien-aimé Laurent, ta présence ici m’apprend quelles sont tes intentions. Je n’ignore pas que bien des obstacles nous séparent encore, mais je sais aussi que ta volonté est plus forte que la destinée ; ce que tu veux doit s’accomplir ! Si demain tu daignais dire au gouvernement espagnol : Moi, Lau-