Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/44

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lait l’expérience maritime, avait calculé, en se lançant à la poursuite de Pied-Léger, et l’avance gagnée par l’espion, et la direction qu’il devait avoir prise.

— Le navire espagnol qui l’attendait, murmurait-il, n’aura jamais osé s’approcher à plus de six lieues de terre ; et, comme Pied-Léger est seul, qu’il a contre lui la marée et le vent, il est impossible qu’il m’échappe.

Pendant les deux premières heures qui suivirent, Laurent ne prononça pas une parole : il était absorbé par l’examen de l’horizon.