Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/54

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qu’un profond mépris pour l’espèce humaine : je souffre encore ; je sens par moments que ma jeunesse, si indignement trompée, n’a pas perdu toute croyance ! Parfois, lorsque je sors de la débauche ou du combat, après avoir, pour m’étourdir, jeté l’or à pleines mains, fait couler le sang à flots, j’éprouve comme un remords, comme un regret de la vie que je mène.

Je me demande si le repos ne serait pas préférable à cette existence tumultueuse, accidentée et bruyante que je me suis imposée.