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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/155

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L’EXTERMINATEUR.

— Ma foi, mon maître, disait-il à voix basse, je ne comprends pas trop pourquoi le capitaine Laurent accepte le combat au lieu de continuer à prendre chasse… Depuis que je suis à la tête d’une somme de cent mille livres, je me sens d’une poltronnerie dont rien n’approche… Moi, Alain, posséder cent mille livres : cette idée-là me fait tourner la tête, et je suis tenté de croire que je rêve… Combien cela fait-il, maître, cent mille livres ? Au moins deux ou trois mille écus, n’est-ce pas ?… Penser que je suis assez riche pour acheter Penmark, pour manger du lard frais à discrétion toute la journée, avoir un serviteur, et que je se-