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MONTBARS

Les flibustiers qui combattaient encore apportaient un tel acharnement à la lutte, étaient en proie à une surexcitation si grande, qu’ils ne remarquèrent pas ce qui se passait entre leur capitaine et de Morvan.

Les deux rivaux restèrent pendant quatre à cinq secondes à s’observer d’un tel œil fixe et sombre. Cette immobilité menaçante prouvait combien chacun d’eux estimait la valeur et l’adresse de son adversaire.

Tout à coup, et par un mouvement si-