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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/192

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MONTBARS

cipita vers son ancien matelot, et lui serrant la main avec énergie :

— Chevalier, lui dit-il, jamais personne avant toi ne m’avait fait douter de moi-même ! Le seul moyen que j’aie de me relever de ma défaite est de l’avouer hautement. Matelot, va-t-en trouver Fleur-des-Bois ! Tu as raison, un capitaine ne doit jamais abandonner son banc de quart ! Tes adieux terminés — une minute suffit pour murmurer à l’oreille d’une femme qu’on l’aime — tu ordonneras à Requin d’exécuter sa mission de mort… de mettre le feu aux poudres. Adieu.