Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/227

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
221
L’EXTERMINATEUR.

chures des haubans d’artimon, et ses yeux fixés — comme ceux d’un aigle — vers le foyer de l’ouragan, il se mit à interroger la tempête.

Bientôt ses traits resplendirent d’audace et d’inspiration, un sourire de triomphe passa sur ses lèvres, et, embouchant son porte-voix, il s’écria :

— Hale bas le foc d’artimon, la pouillouse, amure misaine et laisse arriver !

Un silence de stupéfaction, de mort, accueillit l’ordre de cette périlleuse manœuvre.