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MONTBARS

enlevée avec une rapidité qui tient du prodige, surtout si l’on songe à l’état de fatigue et d’épuisement du petit nombre d’hommes restés valides.

La frégate, déjà presque engagée, cesse d’hésiter ; vaincue d’abord par la puissance de ses voiles et de son gouvernail, bouleversée ensuite circulairement à travers l’abîme, elle parvient enfin à reprendre le vent en poupe, et prévient ainsi, par la rapidité de sa marche, les efforts de la tempête.

Un seul danger reste imminent : il est à craindre que l’on ne puisse parvenir à conserver le navire vent en arrière, et