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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/236

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MONTBARS

avec une docilité, un empressement qui le surprirent.

— Au revoir, mon chevalier Louis, lui dit-elle d’une voix douce, presque timide et sans oser lever les yeux : si le danger augmentait tu viendrais m’avertir, n’est-pas ? La pensée de périr isolée m’effraie, tandis que la mort me surprenant à tes côtés… Enfin, je compte sur toi, mon chevalier ! Au revoir, encore… Je tombe de sommeil… je suis brisée… un peu de repos me fera grand bien !

La rougeur et l’embarras de Jeanne en prononçant ces mots contrastaient avec la franchise habituelle de sa parole ; la