Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/270

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
264
MONTBARS

elle était surtout d’une si admirable et si éblouissante beauté dans son enthousiasme et dans son désordre, que les flibustiers fascinés, subjugués, arrêtèrent le jeu des avirons. Mais ce bon mouvement de leur part dura peu.

— Fleur-des-Bois, lui répondit l’un d’eux, tu sais que nous t’aimons tous, et tu nous as vu assez souvent au feu pour ne pouvoir douter de notre courage. Si nous nous refusons à ta demande, c’est que cette demande est insensée…

— Frère-la-Côte, s’écria Jeanne, en interrompant le flibustier, tu dois savoir, toi aussi, que la Sainte-Vierge