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L’EXTERMINATEUR.
sait une émotion extraordinaire au jeune homme : accablé de fatigue et en proie à une fièvre violente provoquée par sa blessure, il ne raisonnait plus, il se laissait aller à ses sensations.
Il lui semblait alors que les nuages noirs et menaçants qui obscurcissaient l’horizon se dispersaient dans le lointain et faisaient place à un ciel azuré scintillant d’étoiles ; la grande voix de l’Océan en fureur lui paraissait un doux murmure, et les sifflements du vent résonnaient à ses oreilles comme une brise du soir.
Au reste, de Morvan eût-il possédé