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MONTBARS

lâches Espagnols que vous êtes, il n’y en a pas un qui pour satisfaire un de mes caprices, un de mes désirs, ne consentit à jouer sa vie ? Tout le monde m’aime et me respecte… on mendie mes sourires !… Sachez que si une insulte m’était adressée, cent bras se lèveraient à l’instant pour punir le coupable !… Vous vous croyez une grande dame, parce que vous nourrissez à votre solde quelques pauvres créatures abandonnées, que vous avez des esclaves !… Belle puissance, vraiment, que la vôtre !… Comparez-la donc un peu à la mienne !… La grande dame, c’est moi ; la créature de rien, c’est vous !… Ah ! vous pâlissez de