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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/319

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L’EXTERMINATEUR.

fantastique sublime et horrible, était tel qu’il faut renoncer à le décrire.

Emporté par les lames mugissantes, il bondit d’abord sur lui-même, et disparut bientôt dans d’épaisses ténèbres. Tout à coup une douce clarté éclaira le pont, et le brigantin resta immobile ; il venait d’entrer dans une espèce de lac profond et souterrain : la lumière provenait de fortes crevasses existant au plafond de la grotte.

— Que penses-tu de cet endroit-ci, cher Louis ? dit Montbars ; je doute que l’imagination puisse jamais arriver, dans ses plus grands écarts, à créer ce que la nature offre en ce moment à nos yeux !