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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/336

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MONTBARS

J’ai stipulé que nos forces seraient commandées par l’un des nôtres ; que nos chefs marcheraient de pair avec les officiers de la marine royale ; je me suis réservé de pleins pouvoirs !

Frères-la-Côte, mon intention n’est pas de vous faire renier votre patrie, de vous priver de la gloire de son passé ! Nous resterons tributaires de la France ; mais je veux que notre soumission, toute volontaire, toute patriotique, nous laisse une complète indépendance, n’engage en rien notre liberté !

Une fois maîtres de Carthagène, c’est-à-dire possesseurs de la côte de l’Amérique méridionale, la Jamaïque, resserrée