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V

Lorsque nous eûmes quitté Antonio, après l’avoir embrassé mille fois comme je vous l’ai déjà dit, le duc de Ségovie, Pérez et moi, nous nous mîmes à courir tant que nos forces nous le permirent. Pauvre enfant, disait de temps en temps le duc sans pouvoir retenir ses larmes. Noble Antonio ! comment pourrai-je jamais te prouver ma reconnaissance ! Ah ! si ce n’eût été pour ma chère Rafaela, jamais je ne l’eusse abandonné !

Nous étions au moins déjà à une lieue et de-