Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 1, 1855.djvu/265

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
259
inconnu

reste que deux mots à ajouter. C’est que le Mexicain est un joueur effréné… mais il sait perdre aussi bien qu’il sait mourir.

M. L…, après ces paroles, me donna une affectueuse poignée de mains ; puis, me souhaitant une bonne nuit, s’éloigna en me disant : Au revoir.

L’impression pénible, presque douloureuse, que m’avait causée l’exécution du dragon Luis Zapata, subsistait depuis plusieurs jours dans mon esprit, et me donnait le désir de jeter les yeux sur un code mexicain. Cette lecture, loin de m’éclairer, me plongea dans un assez grand embarras, car la cruauté et la rigueur se liaient si étroitement avec la clémence et même la bonhomie, si je puis me servir de ce mot, le seul propre, cependant, à traduire ma pensée, qu’il me fallut un long séjour dans la république,