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inconnu

mais je n’ai jamais été assez heureux pour que les sons d’une mélodie inédite soient pârvenus jusqu’à mes oreilles. Les guitares dont se servent, en général, les Mexicains, ne peuvent, grâce à leurs nombreuses cordes, que servir à l’accompagnement d’un simple fandango.

La littérature mexicaine n’existe qu’en titres d’ouvrages ; j’ai entre mes mains un catalogues plus curieux encore qu’il n’est rempli, d’après lequel on pourrait croire que la pensée se fait jour en Amérique, car plus de mille volumes indigènes y figurent : odes aux oiseaux de l’Alemada, conversation spirituelle entre l’âme et l’esprit, etc… etc… Tous ces ouvrages ne contiennent, en général, que des divagations, et pas un ne mérite en entier les honneurs de la traduction. Je dois toutefois excepter les œuvres