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un monde

coursier, excité à juste point, n’était plus reconnaissable, lorsque son adversaire se décida à la suivre. L’issue du pari n’était plus douteuse, et malgré les efforts inouïs que fit le jockey de l’Anglais, Tordillo atteignit le but, ayant plus de deux longueurs de cors en sa faveur.

Il me serait impossible de bien décrire l’enthousiasme des spectateurs ; Escondrillo, s’il s’y fût prêté, eut pu laisser là son cheval. On l’eut porté à bras à Mexico.

Quant à l’Anglais sa mauvaise humeur était arrivée à son comble, et les adieux que lui adressa Escondrillo la changèrent presque en fureur.

— Senor Ingles, lui dit-il, en le saluant gracieusement, si votre intention est d’aller ce soir à l’Alameda, permettez-moi de vous