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UN MONDE
Juanito s’était battu la veille, au soir à coups de couteau avec Pascal.
— Mais je viens de voir passer tout à l’heure Juanito, et peu de minutes après, Pascal est venu m’emprunter quelque chose. Ils se portaient parfaitement l’un et l’autre. Ainsi votre nouvelle n’est pas vraie.
— Je le crois bien, on les a séparés.
— Vous voyez ! dis-je à Pedro, une fois que nous fûmes seuls.
N’ayant aucun but de promenade et aucune affaire qui me forçât à sortir, je restai chez notre hôte, afin de savoir le dénoûment de cette aventure. Plusieurs heures se passèrent, et je commençais déjà à croire que je m’étais trompé dans mes conjectures, lorsque Pascal revint.
Il rendit au vieux Pedro le fusil que celui-