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Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 2, 1855.djvu/239

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INCONNU

calzonera une paire de pistolets tout rouillés il se dirigea vers la porte.

— À présent je suis à vos ordres, me dit-il ; où allons-nous ?

— Mais si vous vouliez prendre la peine de me montrer la demeure de ce curé espagnol dont vous m’avez parlé ce matin.

— Volontiers.

Le crépuscule, dans les déserts de Sinaloa n’existe pas, à proprement parler ; la nuit y succède au jour sans transition, et, pour ainsi dire, d’une manière brutale.

À peine avions-nous fait un mille que nous fûmes surpris par l’obscurité.

— Vous allez voir maintenant la Bonanza sous un nouvel aspect, me dit don Luis d’une voix grave. Tous ces points noirs qu’à peine distinguez-vous dans l’ombre, et qui sont des maisons, vont s’illuminer tout