Aller au contenu

Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 2, 1855.djvu/286

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
280
UN MONDE INCONNU

venir une excellente paire de pistolets, que j’avais avec moi (et que, vieux soldat de cœur et d’âme, il regardait toujours avec envie), car je n’aurais jamais osé lui offrir de l’argent pour prix de son hospitalité.

Le douzième jour après mon départ de Nabogame, j’arrivai, sans avoir été dérangé ou distrait par aucun incident remarquable, à Altala, port chétif et misérable, d’où une mauvaise goélette cabotière, jaugeant une trentaine de tonneaux, me déposa, brûlé par le soleil et par la soif et après une abominable traversée de quinze jours, à Monlerey, le principal port de la Californie (Nouvelle).