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UN MONDE

avait mission de son gouvernement de protéger les intérêts de ses nationaux le long de la côte mexicaine, devant partir sous peu de jours pour Mazatlan, me proposa obligeamment, sachant que je voulais me rendre dans ce port, de me prendre à son bord. J’acceptai son offre avec d’autant plus de plaisir, qu’il n’y avait à Santa-Crux aucun navire prochain en partance.

Douze jours après avoir quitte les rivages de la Californie, nous jetâmes l’ancre, à neuf heures du soir, dans le port de Mazatlan, au pied de Creston, cette île élevée et boisée qui se dresse à l’entrée de la rade comme pour protéger les navires contre l’impétuosité des ouragans.

Du port de Mazatlan , que je devais re-